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max fourestier - Page 2

  • LA RENTREE DANS LES ECOLES DE VANVES SOUS UN TRIPLE SIGNE : UNE ECOLE A VIVRE POUR TOUS ET DYNAMIQUE

    Prés de 2200 éléves (2175 en 2015-16)  sont accueillis dans les écoles de Vanves -  831 Dans les 6 maternelles, et 1354 dans les 6 primaires - dans un contexte particulier dû à l’Etat d’urgence avec  un changement à la tête du service Education de la ville de Vanves après le départ de Jean François Martin…

    L’ambition de la ville dans le domaine scolaire est affirmée autour de 3 axes qui transparaissent dans son projet éducatif territprial : Une école pour tous (combattre les différentes formes d’exclusions, faire en sorte que chaque enfant puisse accéder aux savoir par une politique volontariste en faveur des familles les plus défavorisées socialement), une école à vivre (accent sur l’accueil des enfants et le respect de leur environnement), une école dynamique. Elle s’est bien sûr traduite à travers les nouveaux rythmes scolaires où la ville a veillé à ce que le contenu des NAP (Nouvelles activités péri-scolaires) soit mieux adapté aux rythmes des enfants, tournées vers des activités généralistes dans le domaine du sport, de l’art, de l’éveil, des sciences. Le bien être des écoliers, leurs rythmes et leurs besoins sont au cœur du dispostif.  

    Elle a développé l’accompagnement à travers les études dirigées où 570 enfants sont accueillis en moyenne dans  6 écoles, les dispositifs « Coup de pouce »  qui prend en chartge les éléves de CP au CM2 par groupe de 5 et qui met l’accent sur la régularité et l’organisatiin du travail personnel, « coup de pouce clé » qui s’adresse aux enfants fragiles en lecture  Elle a su aussi développée des actions passerelles systématiques entre les différentes classes d’âge et structures, par xemple entre les grands enfants des créches et les accueills de loisirs maternels, les grands ce ces derniers avcec les accueils de loisirs élémentaires

    Enfin, la ville a une identité forte, que tout le monde lui reconnait,  avec la première classe de neige de l’école publique qui marque la naissance des classes de découverte qui a vu le jour entre le 31 Janvier et le 28 Février 1953 sur une idée originale du docteur Max Fourestier. D’ailleurs ce chalet est dorénavant privilégié par la municipalité pour ses classes transplantées dont 200 enfants profitent chaque année en moyenne et ses séjours de vacances

    «Cette année scolaire dans le primaire sera marquée tout d’abord, en maternelle, par un plan d’Action départemental  dans le cadre de la Refondation de l’Ecole, qui proposera des pistes de travail pour améliorer notre action auprès des plus jeunes de nos élèves» indiquait Philippe Wuillamier inspecteur d’académie des Hauts de Seine à la veille de la Rentrée. Pour 2016/17, les enseignants en Maternelle ont pour mission principale de donner envie aux enfants d’aller à l’école pour apprendre, affirmer et épanouir leur personnalité, en s’appuyant sur le principe que «tous les enfants sont capables d’apprendre et de progresser» et de participer à lutter contre les déterminismes sociaux  tout en visant à former un citoyen cultivé, autonome et responsable. A Vanves, un effort particulier est fait par la municipalité pour des classes de maternelles où chaque enseignant est accompagné par un agent territorial spécialisé. A l’école élémentaire, elle sera marquée par la mise en œuvre des nouveaux programmes, et celle du cycle 3 (CM1/CM2/6éme) en lien avec le collège. Après le succès du Parcours Olympique proposé aux écoles en 2015/16, c’est à une randonnée littéraire que seront invités les écoliers du département dont l’étape à Vanves/Malakoff est prévu du 23 au 27 Janvier 2017 (photo des écoliers de vanves plantant des arbres dansle parc F.Pic lors de la COP 21).

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    CLASSES DE NEIGE : 62 ans après la première classe de neige à la Féclaz, Jean Barnier est décédé à Saint Maur des Fossés.  Il a été le professeur d’éducation physique de la classe d’expérience du tiers temps pédagogique et surtout de la première Classe de neige de Gambetta avec le docteur Fourestier de 1952 à 1954. « Il avait été dédié complétement à notre classe, nous emmenant courir au stade de Vanves, faire de l’aviron sur la seine… » se souvient l’un de ses élèves, Gérard Gadras aujourd’hui à la retraite. Il était venu témoigner  vouilà 2 ans pour les 60 ans de la première classe de neige : « A l’époque, on considérait que l’éducation physique était une perte de temps à l’Education nationale. Instaurer le tiers temps pédagogique a été difficile, car il ne fallait absolument pas d’échec au certificat d’études. Il a fallu du temps pour y arriver. Mais nous avions la chance à l’époque de ne pas avoir de ministre, mais des hauts fonctionnaires dont M.David, directeur des services d’enseignements de la Seine,  qui était un ami de Max Fourestier. Avec l’instituteur Gaston Discours, on nous a proposé de partir à la Féclaz en 1953 avec 32 élèves. J’avais 25 ans et  Gaston Discours 53. Le père et le grand père » racontait il. « On avait pris le même rythme du tiers temps pédagogique avec études le matin dés 8H, déjeuner et petite sieste, avec à 14H ski l’après midi, suivi d’études ou de cours à 17H après un goûter (bol de lait) jusqu’à 18H30. Il assurait le lever et moi le coucher après la veillée ou l’étude pour ceux qui voulaient rester au calme. On a eu trois jours de vacances pendant lesquels ma femme m’a rejoint au chalet » racontait alors Jean Barnier. Il a rejoint Max Fourestier le 2 Janvier dernier

    ELECTIONS CANTONALES : Isabelle Debré vice Présidente du Sénat et Jean Didier Nerger maire de clamart ont reçu l’investiture de la fédération UMP 92 pour les élections départementales sur la canton de Clamart/Vanves. Leur campagne devrait débuter le 1er Février prochain par une réunion à Clamart. Au PS Guy Janvier conseiller général sortant et Yannick Geffroy lancent leur campagne le 30 Janvier à Clamart (20H30 à la salles des Fêtes Hunebelle) et le 31 Janvier à Vanves (à 10H au local PS du 82 rue S.Carnot). Les écologistes sont encore en discussion avec le Front de Gauche, mais une chose est sûr, Pierre Toulouse sera le candidat d’EELV  avec un remplaçant FdeG/PC  pour Vanves, sachant que pour Clamart, les négociations se déroulent entre les différentes tendances du FdeG.

    60 ANS : Le restaurant « Les Platanes » ont connu une effervescence inhabituelle pour un dimanche. Et pour cause, l’une des grandes figures vanvéenes, Patrick Pottier, célébrait ses 60 ans avec de très fidéles amis. Parmi ceux-ci, quelques personnalités qui ont beaucoup comptés dans sa vie, comme Didier Morin, ex-maire RPR de Vanves (1991-95), Isabelle Debré Vice présidente du Sénat, Jean Louis Lelarge, ex-maire adjoint chargé de l’animation de Vanves (du temps des carnavals), Françoise Djian maire adjoint, Michel Dingreville et Philippe Thieffine, conseillers municipaux…avec certains absents (mais excusés) comme le docteur Jouaneau. Sa famille avait écrit une chanson pour marquer le coup « Le gros ! », référence à ce cercle des Cents (kilos) qui avait lancé la borcante de la Rentrée dans le parc F.Pic dont il a été l’un des animateurs avec son épouse Claudine. Cet anniversaire a été l’occasion d’une journée conviviale comme c’est souvent le cas dans cette ville qui a su préserver un certain art de vivre. Les Platanes étaient transformés en rendez-vous des « copains d’abord ».     

    STADE DE VANVES : Les instances dirigeantes du stade de Vanves sont en ébullition interne, avant le comité directeur prévu le 3 Février prochain. Il doit procéder à l’élection de son président pour un mandat de 3 ans. Pour une fois, il n’y a pas qu’un seul candidat, comme d’habitude qui fait consensus, mais deux : Bruno Chauvet, président sortant, membre de la section Basket, et Yves Jurado président de la section Danse. La campagne électorale est en cours et suscite de nombreux échanges de mails entre les présidents des 17 sections. 

    EXPOGRAPH VANVES : Reprise du championnat d’honneur pour Expograph Vanves samedi dernier avec un match contre l’APSAP sur son terrain à Limeil Brévanne, alors qu’elle est, avec Orange Issy, en tête de ce championnat, comme dauphin, à la première partie de la saison. « Nous espérons bien aller les chatouiller » indique Jean Royer, le coach de l’équipe. « Nous souhaitons retrouver le titre remporté il y a deux ans. L'équipe est bien dans l'esprit, très motivée, c'est encourageant pour la suite... ». Mais ce n’est pas tout, car il y a le  Championnat National où Expograph, qualifié pour la phase de poule, jouera successivement au RC Port du Havre, avant de recevoir le CACL, puis d'aller défier l'USPEG Marseille. « Nous commençons par un gros morceau fin janvier avec ce déplacement au Havre. Mais notre objectif est d'atteindre les quarts de finale ».

  • VANVES ET LES 60 ANS DE LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE – 1 : LE PIONNIER

    Enfin, la ville de Vanves a célébré les 60 ans de la première classe de neige  avec ce dossier spécial de 4 pages dans Vanves Infos et ses documents à découvrir sur son site Internet. Pour les 50 ans, il n’y avait même pas eu un dossier dans Vanves Infos, mais une petite cérémonie à la Féclaz s’était déroulée  au chalet de l’Aurore où avait été apposée une plaque, organisée par la Fédération des Œuvres Laïques de Savoie. Les 40 ans avaient été marqués par un dossier dans V.I. ainsi que les 30 ans avec une interview de Max Fourestier réalisée par l’auteur de ce  blog qui avait inauguré le groupe scolaire du Plateau qui porte son nom et où est encore affichée cette interview.

     

    MAX FOURESTIER : Etude et santé dans le bonheur »

     

    Ce vanvéen qui habitait l’avenue du Parc, roulait en décapotable, avait du dynamisme à revendre, des idées qui fusaient et des mots qui chantaient dans sa bouche lorsqu’il parlait avec son accent du sud ouest. Après l’inauguration du groupe scolaire qui porte son nom, un  samedi 19 Février 1983, il avait déjeuné au tout nouvel hôtel Mercure où son premier directeur, M.Freschel, avait réservé une chambre pour qu’il puisse regarder l’un des matchs du tournoi des 5 Nations, France-Irlande, car c’était un passionné de rugby.

     

    Il avait alors expliqué pourquoi il avait lancé en 1950 cette  première expérience de mi-temps scolaire ou pédagogique à l’école Gambetta et créé cette première classe de neige : « J’ai pensé au bonheur de mes années de collégiens entre 1918 et 1923 dans un établissement « libre » dirigé par des péres (aux racines dites jésuites)  dans le Languedoc où de la 10éme à la Philosophie, j’ai pu, chaque après-midi, faire du sport et de la culture physique avec mes camarades. 3 après midi par semaine, 3 à 4H étaient consacrées aux sports et s’y ajoutaient les bienheureux dimanches réservés aux matchs de championnat de championnat qui dispensaient des vêpres. En outre, nous avions des aires de récréation qui ne ressemblaient en rien à celles des villages,  sur de grandes surfaces jouxtant le collége, qui nous permettaient de prolonger nos sports et nos jeux sur des étendues immense. Nous étions en fin de compte de petits champions pas plus bêtes que les autres qui réussissent à la fois dans leurs études et leurs bacs. Comme tous nos camarades des écoles en villes». Il avait voulu donner aux petits gars des villes  la chance de s’aérer et de se dépenser comme lui dans de grands espaces.

     

    Il reconnaissait comme il l’a expliqué lors de l’inauguration du groupe scolaire qui porte son nom : « Vanves n’aurait été qu’un songe, si le medecin-inspecteur scolaire qui l’avait eu, n’avait rencontré sur sa route un consensus enthousiaste et quasi général ». En rappelant que de 1941 à 1949, il avait assisté « impuissant mais de plus en plus irrité, à un quasi massacre des enfants par la grande majorité des écoles de France. Puis j’ai réagi en pensant à ma jeunesse si pleine et heureuse, et aux bienfaits reconnus, hélas, hors du monde latin, des principes éducatifs anglo-sacons ». 

     

    Voilà l’origine de la naissance et du développement des expériences scolaires de Vanves par cet homme « qui avait une véritable vision d’une école heureuse », et qui ont fait l’objet de très nombreux articles de presse, de communications etc…jusqu’à une proposition de loi initié en 1959 par Paul Reynaud  qui tendait à une profonde réforme des enseignements primaires et secondaire sur le modèle de « l’heureuse expérience de Vanves », mais qui n’a pas vu le jour. « J’étais resté un de ses familliers. Quelques mois avant sa mort (en 1966), il me dit un jour : « si notre pays avait copié Vanves, peut être que la quatriéme République  ne serait pas morte » racontait il le 19 Février 1983 en ajoutant cette autre anedocte à propos d’Alain Peyrefitte, alors ministre de l’Education Nationale  qui était venu, le 26 Janvier 1968 à Vanves,  visiter l’école Gambetta dirigé alors par Mme Baës. « Il signa le livre d’or « En témoignage d’admiration pour l’expérience de l’école Gambetta ». Et il me demanda de faire parti d’une commission de rénovation pédagogique qui avait mission d’œuvrer dans cette vie… Mais plus tard, il eut le courage de me dire que si la France avait copié Vaqnves depuis 1951, 1952, 1953 etc…certainement Mai 1968 ne se serait pas produit ».

     

    Ainsi Vanves a failli sauver deux fois la République ! Mais trêve de plaisanteries, Max Fourestier était persuadé que trois réalisations étatiques régionales et départementales ont eu des racines vanvéennes : La création au début des années 60 du Centre Montagnard de jeunesse de Bachat-Bouloud à Chamrousse qui a hébergé les athlétes des J.O. de 1968, l’édification du complexe sportif et pédaghogique du lycée climatique de Font –Romeu dans les Pyrénées Orientales.  Et surtout les lycées et sections « sports-études » qui existent encore. Cet homme qui  avait le sens de la pédagogie et du savoir, avait pour  devise : « Etude et santé dans le bonheur », auquel il ajoutait, « pour rester heureux « Il faut ignorer la peur, l’orgeuil, l’envie et la haine ». Son petit secret qui lui permettait de toujours garder une certaine joie de vivre, et surtout des idées sur lesquelles il a travaillé jusqu’à ses derniers jours. A cette époque, il avait pris contact avec Annie Fratellini pour monter une école du cirque où les enfants auraient eu cours le matin et l’aprés midi des formations à leur futur vie d’artiste. 

     

    A SUIVRE : LE CHALET